Etude de cas

ENVEA partenaire d’Atmo Aura (réseau AASQA) pour la surveillance de la qualité de l’air
Mesure des particules et de l’ozone | MP101M & O342e
Contexte : renouvellement des analyseurs de mesure de particules et d’ozone
La loi LAURE (Loi n°96-1236), promulguée le 30 décembre 1996, visait à rationaliser les usages de l’énergie et à définir une politique publique intégrant l’air dans l’aménagement urbain. Elle est normée par le code de l’environnement et a mis en avant deux grands principes : le droit pour chacun de connaître la qualité de l’air respiré sur le territoire français et le droit d’accès à l’information sur la qualité de l’air.

Les réseaux de surveillance de la qualité de l’air en France sont désormais gérés par des structures associatives régionalisées appelées AASQA.

ENVEA propose dans le monde entier des des solutions complètes pour la mesure de la qualité de l’air, et a notamment en France en tant que partenaire des réseaux AASQA.

Entretien avec M. Mario Duval, responsable technique d’Atmo Aura, en charge de la région Auvergne Rhône-Alpes.

Quelles sont vos missions ?

Nous sommes en charge du suivi quotidien de la qualité de l’air sur la région Auvergne-Rhône Alpes. Elle correspond à des valeurs de mesures qui répondent aux obligations réglementaires et normatives tant au niveau français qu’européen, mais nous faisons également des prévisions sur les polluants qui seront réglementés dans les années à venir ou sur de nouvelles problématiques. Notre mission se structure donc autour de plusieurs axes. D’une part, l’observation de la qualité de l’air et la mise en œuvre d’actions d’amélioration en partenariat avec les élus locaux. D’autre part, l’accompagnement de nos partenaires dans le cadre de campagnes de mesures selon leurs besoins spécifiques. Et enfin, informer le public via notre site Internet et nos rapports d’études.

Notre investissement local implique la participation à de multiples initiatives au niveau local, telles que les zones à faibles émissions (LEZ) ou les plans de protection atmosphérique (APP) développés avec les autorités locales et les services gouvernementaux. Dans ce dernier cas, comme dans la Vallée de l’Arve, nous évaluons les bénéfices potentiels des actions mises en œuvre pour aider les élus à prendre les bonnes décisions.

Quelles sont vos ressources ?

Notre structure comprenait 80 personnes réparties sur 6 pôles (Clermont-Ferrand, Lyon, Grenoble, Saint Etienne, Chambéry et Valence).

Le réseau de surveillance est composé de 87 stations de référence pour les mesures en continu et de 20 remorques pour les mesures mobiles.

En fonction des problématiques locales, nous surveillons en station les polluants classiques : NOx, O3, SO2 et particules PM10, PM2,5 et PM ultrafines sur certains sites industriels. Nous avons également une approche de surveillance des polluants émergents.

Vous avez récemment acquis les solutions ENVEA, dans quel contexte ?

Nous venons de renouveller une partie importante de notre flotte d’analyseurs pour la mesure des particules, et également de l’ozone. Et nous avons opté pour l’acquisition d’ENVEA MP101M et O342e qui sont certifiés QAL 1 ainsi que des analyseurs agréés US-EPA et LCSQA, qui offrent un rapport coût/qualité optimal rapport et technologie de première classe.

Cela conforme à notre volonté de travailler en un véritable partenariat avec nos fournisseurs, avec des exigences élevées tant en terme de qualité de l’instrument et de mesure, ainsi que de réactivité en terme d’intervention locale , disponibilité et expertise technique. C’est pour ces raisons que nous avons choisi ENVEA.

ENVEA possède en effet un savoir-faire reconnu, qui m’amène à contacter mon interlocuteur régional régulièrement, dès que j’ai un problème ou une question sur un appareil concernant la qualité de l’air.

Nos techniciens apprécient particulièrement la possibilité de prendre le contrôle à distance des analyseurs ENVEA. Cela leur permet d’effectuer des diagnostics de maintenance quotidiens, des calibrages de lancement, etc. et ainsi de gagner un certain de temps lors de déplacements sur une très grande zone.

Lorsque les 2 AASQA (Rhônes-Alpes et Auvergne) ont été fusionnées, nous avions 2 types de systèmes d’acquisition et de traitement de données.  Nous avons décidé de généraliser XR® d’ENVEA système et stations d’acquisition e-SAM afin de basculer les 70 stations non connectées vers ces dernières.

Le système de surveillance et de traitement des données XR® est en évolution constante afin de répondre aux exigences réglementaires de l’Union européenne. Une version web de l’interface utilisateur, disponible dès maintenant, garantit une consultation et une validation fluides des données et nous évite d’avoir à installer des logiciels sur les PC.

ENVEA nous accompagne dans cette migration, notamment à travers des formations à la configuration qui ont réalisées à distance ces dernières semaines.  Nous organiserons également des sessions dans les prochains mois sur la validation, le traitement des données et la création de rapports réglementaires afin que nos techniciens puissent se familiariser avec le système et ses fonctionnalités.

Avez-vous des projets à venir ?

Dans le cadre de la gestion des accidents ou incidents, nous devons mesurer de nouveaux polluants.  Les réglementations vont devenir plus strictes et les exigences à l’égard des fabricants s’augmentent.

Nous discutons des développements à venir avec eux, l’objectif étant de avoir des moyens mobiles et légers pour se déplacer rapidement sur site pour faire des mesures de la qualité de l’air.

De plus, nous allons lancer une campagne de tests de micro-capteurs internes (Ozone, NOx et PM) pour évaluer l’efficacité de cette technologie, de de plus en plus demandée par nos partenaires , par exemple sur les chantiers de construction. La notion de service est essentielle pour ce type de produit, qui peut être complexe, notamment en terme de réactivité et de conseil technique.

Nous avons donc contacté ENVEA pour intégrer la dernière génération de Mini-stations Cairnet®  équipées de Cairsens® micro-capteurs dans la campagne. Les tests devraient durer un an

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Mesure de l’ozone – O342e
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